Ayant été contaminée à nouveau par le coronavirus après le confinement, j'ai développé des difficultés à respirer
avec le masque, qui s'atténuent lentement. Le lundi de Pentecôte, 1er juin 2020, je suis quand même allée
voir Notre-Dame, sur son parvis juste déconfiné, où l'on pouvait enlever son masque. Le parvis, qui comportait
encore du plomb depuis l'incendie, avait été vernis par la Ville de Paris, pour piéger le plomb au sol.
Avec, ce jour-là, un appareil photo de meilleure définition, l'on pouvait
s'approcher plus près de la cathédrale, et obtenir au zoom des détails bien visibles .
La rosace ouest, et ses trois statues, avaient manifestement souffert de la fournaise de l'incendie.
Tout comme les chimères des tours, dont les yeux exorbités étaient soulignés de suie.
Cependant, j'ai aussi été frappée par la luxuriance végétale, sur laquelle le service municipal
des espaces verts n'avait pas encore eu le loisir de sévir. Impressionnant, non?
Et le buis, empli de rameaux neufs bien verts, sans un parasite... (ce pauvre buis de parvis est
habituellement infesté de minuscules bestioles) Etait-ce le confinement de la cathédrale,
le confinement des humains, ou le plomb? Les trois ont-ils des vertus pesticides?
Ce lundi de Pentecôte, les familles franciliennes dans un périmètre de 100km venaient visiter
Notre-Dame, de plus près qu'on ne l'avait vue depuis plus d'un an. C'était une très belle journée,
chaude,et les marchands de glaces déconfinés ressortaient leur matériel alentour.
Le service des espaces verts a depuis taillé la jungle que l'on voit
sur la photo devant l'Hôtel-Dieu, dommage.
Sylvie, blogmestre
(article mis en ligne le 18 juin à 20h23, notifications envoyées non arrivées, la routine!)
(j'ai fait disparaître les agressions subies récemment, mais je peux les ressortir du dossier des brouillons!)