27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 08:23

Vous n'allez pas me croire... J'ai entendu hier soir pour la troisième fois depuis le début du mois d'avril

le 2è concerto pour piano de Brahms (Johannes liebe Ich sehr, aber drei mal sind genug!) Ce concerto me poursuit...

Brahms et Tchaïkovski

Il y avait hier soir, et il y aura ce soir, un concert de l'Orchestre de Paris dirigé par James Gaffigan.

Quand j'ai regardé le programme, j'ai vu d'abord le Lac des cygnes en version concert, puis une oeuvre

de Brahms sur laquelle je ne me suis pas attardée, du moment que c'était du Brahms, ça m'allait.

 

Brahms et Tchaïkovski

J'avais une place achetée d'occasion au 2è balcon, dernière rangée, place près de l'allée.

Brahms et Tchaïkovski

Voici la salle vue de ma place d'origine (j'ai bougé vers le centre de la rangée pour la deuxième partie).

La position haute du 2è balcon de la Phllharmonie conduit certains spectateurs à se pencher en avant, ce qui prive

les personnes qui sont derrière eux de vue sur la scène. C'était mon cas pendant le concerto, j'ai donc bougé

vers une place plus dégagée qui était restée libre pour la partie Tchaïkovski, qui s'annonçait spectaculaire.

Brahms et Tchaïkovski

Voici la disposition de l'orchestre de Paris pour le concerto de Brahms (la photo a été prise debout

dans l'allée avant l'entracte). Je compris, en entendant à nouveau le concerto dans la grande salle de la Philharmonie,

qu'il était nécessaire de frapper les touches du piano plus fort dans cette grande salle, ce qui faisait disparaître le

velouté de l'interprétation que j'avais admiré la veille à Saint-Louis des Invalides. Quoique... Je me souviens de

concerts à la Philharmonie dont le volume musical était plus faible et pour lesquels le public  réduisait de lui-même

tout bruit parasite. Il doit y avoir aussi un choix d'interprétation. Le pianiste était Arcadi Volodos, qui après

le concerto, étant fortement applaudi et redemandé, nous joua un bis, et même un ter... Il annonça

le nom des pièces qu'il jouait, mais le parterre fut seul à l'entendre correctement, je pense.

Cette troisième écoute du 2è concerto pour piano fut aussi plaisante que les deux autres pour moi,

tant l'oreille se forme progressivement lors des écoutes répétées (et je suis formatée pour ces écoutes par

la longue pratique du chant choral !) Les points de repère devenaient différents, la luxuriance du quatrième

mouvement faisait place au violoncelle solo du troisième, tout en délicatesse poignante.

Brahms et Tchaïkovski

Voici ci-dessus Arcadi Volodos lors des rappels. Il y eut un entracte après le concerto, et le piano

fut enlevé de la scène. L'orchestre se redéploya, le voici ci-dessous prêt pour le Lac des cygnes.

Brahms et Tchaïkovski

Tout le monde connaît le Lac des cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski : c'est l'une des oeuvres préférées

de musique classique, tous publics confondus. Habituellement, sauf si vous l'écoutez chez vous, le Lac

des cygnes, ce sont des danseuses et des danseurs, et les musiciens audibles mais invisibles,

enfermés qu'ils sont sous la scène, dans la fosse d'orchestre. Ici, c'était un concert sans danseurs.

Fini les serre-têtes à plumes du ballet classique! Le spectacle, c'était les musiciens jouant leur partie.

Ils étaient en formation nombreuse, plus nombreux que dans la fosse d'orchestre d'un ballet.

Une vraie formation de concert. Les extraits de l'oeuvre de Tchaïkovski avaient été choisis pour

permettre la mise en valeur des différents pupitres et de quelques solos (je pense au premier violon,

et au premier hautbois, très sollicité dans ce concert, c'est lui qui joue l'air du cygne blanc).

Brahms et Tchaïkovski

Ci-dessus, James Gaffigan félicite le premier hautbois à la fin du concert. Comme on peut le voir

sur la photo d'ensemble, il y avait beaucoup de percussions et de percussionistes: gong, cymbales,

timbales,triangle, castagnettes, métallophone. Ces percussions montèrent en puissance au cours

du concert pour culminer dans le bouquet final de la conclusion de l'oeuvre: la mort du cygne.

C'était un concert formidable, magnifiquement interprété, nous faisant redécouvrir une oeuvre très

connue, où le spectacle de la danse a généralement éclipsé celui de la virtuosité musicale, alors

que la partition mérite largement d'être aimée pour elle-même. Bravo et merci à James Gaffigan

(ci-dessous devant les violons) et à l'Orchestre de Paris d'avoir proposé cette redécouverte

de la musique dansante de Tchaïkovski, pour mélomanes.

James Gaffigan à la fin du concert

James Gaffigan à la fin du concert

Le concert se termina vers 23h15, sous les rappels. Je rappelle que le même concert est proposé

ce soir à la Philharmonie, et le recommande chaudement. J'arrivai chez moi un peu après minuit...

 

Sylvie, blogmestre

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