26 avril 2017 3 26 /04 /avril /2017 07:32

Hier soir je suis allée entendre l'Orchestre symphonique de la Garde républicaine, et

le Choeur de l'Armée française, en la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

Bizet, Brahms, Wagner

Arrivée diurne à l'extrémité de l'Esplanade, contrôle, pavés du roi, et, une surprise: de petits commis à la tonte

bucolique des pelouses, très efficaces, qui s'activaient et réjouissaient les auditeurs remontant l'allée.

 

 

Etant en avance, comme ce soir là il n'y avait que 2 catégories de places, j'ai changé de quartier,

avançant d'une bonne douzaine de rangs, et ai choisi un siège en bout de rang.

Bizet, Brahms, Wagner

Voici la cathédrale Saint-Louis des Invalides, aux deux tiers de la nef.

Bizet, Brahms, Wagner

Une fois que tout le monde fut assis, je ne voyais pas mieux que d'habitude, sauf le chef, dans une trouée... Pour les

concerts "à plat", mieux vaut être grand. L'avantage de ce nouveau placement était surtout de pouvoir me lever pour

prendre des photos à la fin sans gêner personne, et d'être plus proche des musiciens, améliorant la qualité photo.

 

L'Orchestre de la Garde républicaine, sous la direction de François Boulanger, présentait en première

partie une Marche issue des Scènes bohémiennes de Georges Bizet, puis le concerto n°2 pour

piano et orchestre de Johannes Brahms. Si vous vous en souvenez le concerto n°2 pour piano de Brahms a

déjà fait l'objet d'un article récent sur ce blog, le 9 avril, je l'avais entendu joué par Andras Schiff à la Philharmonie

de Paris, qui dirigeait aussi l'orchestre. Hier, le pianiste était Michel Dalberto (et c'est quand même mieux quand

le pianiste et le chef ne sont pas la même personne), qui avait un jeu velouté et splendide. On avait envie de

fermer les yeux, et de se laisser porter par la musique, lâcher prise, ne plus penser. Après les scènes bohémiennes

de Bizet, nous étions dans la continuité d'un souffle romantique d'Europe centrale avec l'inspiration

hongroise de ce concerto à quatre mouvements (personne n'applaudit après le 3è, le public connaissait).

Bizet, Brahms, Wagner

Le Choeur de l'Armée française, en seconde partie, présentait seul sous la direction d'Aurore Tillac

diverses pièces de Richard Wagner, a capella (La Cène des Apôtres), ou avec orchestre, la direction

était alors alternée avec François Boulanger. Il y eut un extrait des Maîtres chanteurs de Nuremberg,

de Parcifal, du Vaisseau fantôme, et pour terminer, de Tannhäuser (Choeur des pélerins)

Bizet, Brahms, Wagner

Ci-dessus, devant l'orchestre et le choeur, on voit Aurore Tillac à gauche, François Boulanger

au centre, et Michel Dalberto à droite. Aurore Tillac est lieutenant-colonel, et chef d'un choeur d'hommes

(le Choeur de l'Armée française n'est pas mixte) depuis 2007. François Boulanger est colonel

et dirige l'Orchestre de la Garde républicaine depuis 1997. Début 2008, il y eut un concert 9è symphonie

de Beethoven auquel les Choeurs de Paris 13 avaient participé avec l'Orchestre de la Garde républicaine.

J'ai beaucoup aimé l'ensemble du concert, mais particulièrement Wagner. Le Choeur des pélerins

, dernier morceau de la soirée, donnait des frissons. J'ai regardé ce qu'on trouve dans les enregistrements

en ligne, mais rien qui sonne aussi bien. Effet combiné de l'excellence du choeur et de l'acoustique

de la cathédrale Saint-Louis des Invalides. A enregistrer sur place, en résidence, messieurs!

Bizet, Brahms, Wagner

Le concert a été très apprécié, et s'est terminé vers 22h15, avec les regrets de quelques auditeurs

(je crois qu'ils espéraient un petit bis de Wagner...)

 

Sylvie, blogmestre

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