Ce matin du samedi 28 mai, je suis allée à la Philharmonie de Paris, voir un spectacle intitulé
"Alice au pays des merveilles". Il s'agissait d'une composition musicale de Matteo Franceschini, à partir
de l'oeuvre de Lewis Caroll. L'oeuvre était interprétée par cinq chanteurs, des écoliers et des collégiens,
des élèves de conservatoire, et l'Orchestre national d'Ile de France, sous la direction de Jean Deroyer.
Le spectacle était proposé à 11h, comme concert en famille.
De fait, vers 10h45, quand je suis arrivée, des familles convergeaient vers la Philharmonie...
mais aussi des adultes sans enfants! (dont j'étais... à moi, le chat du Cheshire!)
J'avais une place à la première rangée du deuxième balcon, vers l'arrière-scène.
Il s'agissait d'une création, sur une mise en scène d'Edouard Signolet. Je découvris dans le livret que
le chef de choeur était Sophie Boucheron, au moins, j'aurai vu ce concert-là, avec sa participation préliminaire! L'oeuvre
reprenait la trame de l'histoire d'Alice, le lapin blanc, la reine de coeur qui tranche les têtes, la tortue,
les nonos, l'éventail qui fait rapetisser, le jeu de cartes, et le chat qui disparait en ne laissant plus voir
que son sourire grimaçant. Le spectacle tenait de la comédie musicale, pour le style musical, et de
l'opéra-bouffe, pour l'orchestre symphonique. Il était écrit dans le livret qu'il durait une heure, mais il en
dura deux. C'était long pour les enfants, dont certains furent emmenés par leurs parents avant la fin.
Comme l'Enfant et les sortilèges, j'incline à penser qu'il s'agit d'une oeuvre sur les enfants plus recevable
par des adultes. Les jeunes choristes chantèrent bien leurs parties quoique un peu trop mezzo-forte.
Il y eut une chanson qui les motiva, ce fut le "Ah, ça ira, ça ira, les aristocrates on les pendra!",
où, là, ils chantèrent vraiment forte (fils de sans-culottes!)... je me suis perdue en conjectures...
Ci-dessus, l'orchestre et les jeunes choristes. La majeure partie de l'oeuvre était chantée par les cinq
solistes, dont quatre jouaient de multiples rôles. Seule Alice, en robe bleu clair et jupon blanc, joué et
chantée par Elise Chauvin, restait unique durant tout le spectacle. C'était un divertissement très agréable,
qui a dû nécessiter beaucoup de travail, et mériterait d'être donné à nouveau. Des sous-titres
seraient peut-être utiles, on ne comprenait pas tout ce qui était chanté, même si l'histoire est globalement connue.
Sylvie, blogmestre