Aujourd'hui, j'ai participé à la messe grégorienne à Notre-Dame, à 10h. En gare d'Arcueil ce matin à 9h37*,
je suis arrivée à Notre-Dame pendant l'introït. Nous étions le 7è dimanche de Pâques.
Les chantres de la cathédrale comptaient deux sopranes, une alto, un contre-ténor, qui se sont
relayés pour nous faire chanter, ou chanter ensemble sous la direction de leur chef.
Le livre des actes des apôtres parlait de la lapidation d' Etienne, et de son extraordinaire capacité
de pardon, l'Apocalypse de Jean proposait à celui qui a soif de venir, et de recevoir gratuitement l'eau
de la vie (un beau cadeau dans un pays de désert), et l'Evangile, selon Jean aussi, parlait de l'unité de Jésus,
de Dieu, et de la communauté chrétienne. Dans le sermon, il fut souligné que nous étions dans une
période particulière, entre l'Ascension de jeudi dernier, et la Pentecôte de dimanche prochain, une
période d'attente. Dans le Sud-Est de la France, au bord le plus oriental de la Méditerranée, il pleut
souvent entre l'Ascension et la Pentecôte, des larmes célestes coulant on ne sait pourquoi.
Le Gloria grégorien avait changé, juste comme je maîtrisais le précédent.... Les Kyrie, Sanctus et Agnus Dei sont les plus
redoutables à déchiffrer, courts mais bien denses en difficultés. C'est aussi ce qui fait leur charme et leur beauté.
Je suis rentrée chez moi à la fin de la messe, trop fatiguée pour rester une deuxième heure. J'ai repris le RER à 11h13**,
et ne me souviens pas qu'il y ait eu d'annonces (si je ne les ai pas entendues, mon état était pire que je pensais!)
Je relaie donc à nouveau l'annonce d'un concert de musique médiévale à Notre-Dame de Paris
mardi 10 mai à 20h30. Les statues en chuchotaient entre elles quand je suis ressortie.