7 mars 2016 1 07 /03 /mars /2016 15:25

Hier 6 mars, c'était le dernier jour du 53è Salon de l'agriculture, qui se tenait, comme les autres années,

Porte de Versailles. Faute de ballet « Lac des canards », j'avais pris un billet pour aller visiter

vaches, lapins, poules et moutons, en leur Palais provisoire, qui ont bien le droit,

une fois par an, que la capitale les honore !

Entrée au Salon de l'agriculture

Entrée au Salon de l'agriculture

Comme écrit dans l'article précédent je pris le métro* (ticket au bas de l'article)

à la station Cité vers 11h25 et arrivai Porte de Versailles un peu avant midi.

 

La station Cité, construite sous la Seine

La station Cité, construite sous la Seine

Il y avait beaucoup de monde, Porte de Versailles, le contrôle criait des ordres destinés à fluidifier

le passage, le « ouvrez vos manteaux » était devenu systématique. Une machine à flasher flasha

mon billet automatiquement, puis ce fut la grande liberté parmi les pavillons.

J'entrai dans le premier qui se présenta, ce fut le 5 : restaurants, chiens et autruches.

N'ayant pas envie de m'attabler seule à une table de restaurant (je n'étais pas venue pour ça!), je fis le tour

du bâtiment, sauf les canidés, qui n'ont rien de particulièrement agricole à mes yeux, puis passai au pavillon 6,

chevaux, où une bonne vieille odeur de manège m'accueillit olfactivement dès l'entrée

(j'ai fait un peu d'équitation autrefois).

 

 

Les animaux paraissaient un peu fatigués, on sentait qu'ils avaient envie de rentrer chez eux.

Même si le spectacle des Parisiens venus les voir les distrayait, on sentait le stress et la lassitude.

Ensuite, je suis allée au pavillon 4, mer et eau douce, environnement et nature, et j'ai raté les volailles...

puis je suis allée au pavillon 3 où étaient les produits du terroir. Un sandwich de rillettes de canard

« pas grasses » m'a-t'on assurée, un petit verre de Merlot en accompagnement, les mains très encombrées,

d'autant que j'avais hérité d'un ballon vert, l'appareil photo en bandoulière, j'ai continué ma progression dans

les allées, repéré une famille de kugelhopf, et suis ressortie pour aller voir l'odyssée végétale au pavillon 2.

Kugelhopf

Kugelhopf

Enfin j'arrivai au pavillon 1 des bovins, ovins, porcins, et trouvai que finalement, après dix jours

d'occupation des moquettes, le pavillon des chevaux sentait assez peu.

Le hall d'exposition des bovins

Le hall d'exposition des bovins

Nos amies les vaches paraissaient plus fatiguées que leurs camarades équidés, certaines dormaient

ou se léchaient l'intérieur des narines avec un regard fatidique (technique de mouchage typiquement bovine).

Sieste réparatrice

Sieste réparatrice

Il y avait aussi quelques taureaux énormes, le genre que je ne souhaitais pas rencontrer sur les bords

de Meuse, lorsque, enfant, j'allais à la pêche avec mon père à travers champs.

Ne pas croiser dans un champ!

Ne pas croiser dans un champ!

Des élèves de lycées agricoles présentaient des vaches au public, qui commençaient à récalcitrer

quelque peu. Vu la taille des animaux, il fallait plusieurs lycéens cramponnésà leur encolure pour

ramener les fugueuses au bon sens... On nous a beaucoup parlé des agriculteurs dans les médias,

et c'est quand même leur salon avant d'être celui des animaux, mais je n'ai pas vu

d'agriculteurs. Je pense qu'ils sont montés la semaine dernière à Paris avec leurs bêtes,

puis redescendus chez eux pour faire tourner leurs fermes. On les comprend!

 

 

Après les vaches, ce fut pendant les chèvres et les brebis que l'oeil du blog en chef me lâcha.

Brebis et ses petits

Brebis et ses petits

Plus de batterie. L'oeil du blog en second, pour sa part, avait déjà épuisé sa carte mémoire, plus tôt dans la visite.

Je permutai les cartes mémoire et obtins à nouveau du petit œil du blog des images, mais plus aléatoires,

car les deux appareils n'ont pas les mêmes préférences en matière de cartes mémoire... (soupir!)

Aux prises avec mes problèmes photographiques, je ressortis du pavillon

en ratant les cochons. Une fois dehors, je m'aperçus qu'il me restait à voir les régions de France,

les cochons et la volaille, et que, après deux heures de déambulation, je commençais à accuser la fatigue.

Je choisis de retourner au pavillon 4, et y trouvai poules, lapins, canards, et pigeons.

 

 

La vidéo ci-dessus prête à rire, tant ces braves coqs se donnent en spectacle, cocoricotant à tout-va.

Il suffisait de repérer les chanteurs, de s'approcher avec un appareil photo, et hop, le coq se sentait

obligé de défendre son honneur vocal de chef de basse-cour devant l'objectif ! Quel stress pour eux

que cette compétition de neuf jours avec des bipèdes venus les lorgner devant les barreaux des cages

où ils étaient enfermés... Comme ils auraient probablement volontiers piqué quelques mollets à

coup de bec pour faire déguerpir tous ces intrus du poulailler, s'ils l'avaient pu !

 

On ne peut s'empêcher de se remémorer que le coq est l'emblème de la République française, la fait-on

chanter, elle aussi, en la mettant en cage ? C'est un autre débat, mais dans un salon où l'on pouvait

lire des panneaux désespérés placés au-dessus des vaches, tels que « je suis agriculteur, je meurs »,

l'ambiance n'était festive qu'en surface. Aller au salon de l'agriculture, c'est soutenir un peu les

agriculteurs, mais comment faire plus, comment faire mieux ? Ils sont le socle de notre société.

 

Finale plus légère: j'ai fait la connaissance de la bière du Limousin, au hasard d'un pavillon, douce, de type bière de ménage,

non exportée à Paris, sauf au salon de l'agriculture, ai repris le plan du salon  et me suis assise au dehors. De gros nuages

se dessinaient au loin, et j'étais rompue de fatigue. Je suis repassée au pavillon 2 pour acheter des herbes « de

Provence », thym et laurier en pots, qui viennent en réalité d'Italie, et j'ai délaissé les régions et les cochons, ou plutôt

je les ai remis à une visite ultérieure. Je suis ressortie du salon vers 15h, ai pris le tram n°3 vers Porte de Vincennes,

dont le ticket est illisible, puis le bus** 186 porte d'Italie, à 15h16, qui dessert le sud-est d'Arcueil.

 

Sylvie, blogmestre

PS: J'ai pris beaucoup de photos, dont je rajouterai quelques-unes plus tard,

il est 16h30, et il y a répétition ce soir!

 

Ticket validé à Cité le dimanche( D) de la 9ème semaine (9) entre 11h et midi (12) ante meridiem (1)

Ticket validé à Cité le dimanche( D) de la 9ème semaine (9) entre 11h et midi (12) ante meridiem (1)

Ticket du bus 186 pris au terminus Porte d'Italie vers Arcueil

Ticket du bus 186 pris au terminus Porte d'Italie vers Arcueil

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