14 février 2016 7 14 /02 /février /2016 22:24

Hier soir, je suis allée écouter le choeur Amadeus dans le Requiem de Mozart en l'église de

la Madeleine, avec l'orchestre et sous la direction de Jean-Louis Petit.

 

Contremarque conservée comme billet

Contremarque conservée comme billet

L'église était remplie aux deux-tiers quand je suis arrivée, et s'est encore remplie par la suite. J'ai eu

la chance de trouver une place près d'une travée, d'où l'on voit un peu mieux. Il y avait dans l'église

des statues longilignes avec des ronds alignés côté face, qui s'allumèrent quand la lumière baissa,

c'était joli, on aurait dit des hommes-flûtes.

Hommes-flûtes de la Madeleine

Hommes-flûtes de la Madeleine

L'orchestre entra sous les applaudissements, et accompagna la soliste soprane qui chanta l'Ave Maria

de Schubert. Puis le choeur entra et chanta en prélude deux pièces dont je dirais qu'elles étaient probablement

de Bach, que je connais musicalement, mais pas par leur nom (je vais enquêter auprès d'une choriste). Nous n'avions

pas de programmes, je ne connais pas non plus les noms des solistes. Environ cinquante choristes,

l'orchestre, les solistes, et un orgue participaient au concert. Il y avait un grand recueillement dans le

public, des spectateurs étaient venus en famille, il y avait même de jeunes enfants.

Le choeur prit de l'ampleur en avançant dans l'oeuvre. J'ai filmé le début du Lacrimosa, tout en

entendant un père de famille derrière moi dire à son fils « tu vas voir, c'est très beau »...

 

 

Il n'est pas aisé de commenter une oeuvre que l'on a chanté de nombreuses fois en concert, que l'on

chante mentalement en écoutant le choeur parce qu'on la sait par cœur, et que le dernier choeur avec qui

on l'a chanté, c'est précisément celui que l'on écoute... J'étais là davantage en communion spirituelle

que comme blogueuse en mission de découverte. Le concert plut au public, qui applaudit beaucoup.

Je me levai pour prendre quelques photos sous un angle plus favorable, lors des rappels, et là, surprise !

Un bonus inattendu. Le Dies irae du Requiem de Verdi...

 

 

 

...dans une version avec solistes en liberté chantant par-dessus le choeur. Quelle surprise !

J'ai beaucoup aimé, il y avait une grande fougue dans ce morceau, une chance que l'appareil photo ait été

en service à ce moment-là ! Il s'agissait du premier Dies irae, Verdi en a inclus trois dans son Requiem.

On avait l'impression que ce bis réjouissait beaucoup le choeur, le chef, les solistes et les musiciens !

L'effet de surprise sur le public était très réussi, en tout cas, et très tonique. Bravo et merci !

Ce dies irae était assorti aux éléments, car la pluie tombait dru à la sortie de l'église, rendant les marches glissantes,

personne ne s'est attardé pour prendre des photos de l'obélisque et de l'Assemblée nationale qui luisaient dans le lointain...

 

Sylvie, blogmestre

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le blog d'une choriste parisienne vagabonde
  • : Ex-blog des choristes des Choeurs de Paris 13, lieu d'échanges entre les choristes de Paris, de France, de Navarre et d'ailleurs! Instrumentistes de toutes cordes, vocales ou autres, bienvenue aussi!
  • Contact

Recherche